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Gérard VincentGérard Vincent  -  par Webmaster

Duppigheim : Gérard Vincent, cuisinier et confident de Tomi Ungerer

Gérard Vincent, ancien chef de restaurants alsaciens renommés, était devenu un des confidents de Tomi Ungerer, qu’il avait côtoyé la première fois à l’hôtel Holiday Inn de Strasbourg dans les années 1985/86.

Lors de ses séjours strasbourgeois, l’artiste alsacien allait régulièrement déjeuner ou diner au restaurant où Gérard Vincent officiait comme sous-chef de cuisine. « Quand Tomi était en salle, le maître d’hôtel me faisait signe. Petit à petit, des liens se sont créés, c’était une personne très abordable. C’était un honneur de le servir » se souvient Gérard Vincent.
Les deux hommes se lient d’amitié, Gérard Vincent entre à petit pas dans le cercle familial lors de grandes occasions. « J’ai fait la connaissance de son épouse Yvonne ; je faisais des repas chez eux lorsqu’ils avaient des invités ».

Mais c’est le plus souvent au restaurant de l’hôtel que les deux hommes se rencontraient, Tomi Ungerer allant jusqu’à composer « sa salade » lui-même. « J’ai créé la salade Ungerer selon ses désirs. De la scarole, de l’ail, du parmesan et des craillons de lard, c’était son choix. Tomi n’était pas difficile, il était surtout traditionnel, ce n’était pas quelqu’un qui voulait des grands plats ».

Tomi Ungerer était devenu un habitué des lieux, à tel point que le restaurant allait porter son nom. « C’était le souhait du directeur. Malheureusement, celui-ci est parti et son remplaçant qui ne connaissait pas Tomi, n’a pas donné suite. »

g-vincent-.jpg

Dans les années 2005/2006, les liens se sont faits plus forts. Gérard Vincent avait quitté, par confort personnel, le restaurant pour finir sa carrière de cuisinier à l’Epadh d’Illkirch, Tomi Ungerer poursuivait lui ses voyages entre l’Irlande et Strasbourg. « Lorsqu’il rentrait en Alsace, il me téléphonait deux jours avant. Je lui apportai des petits plats, dans « ces petits containers » comme il appelait les boîtes en plastiques d’une certaine marque. »
Il se sent orphelin

Ces dernières années, il avait pris du recul, il ne sortait que rarement. « Je lui rendais régulièrement visite. Vers 17 h, il s’installait dans son canapé, me racontant sa vie, à New-York, en Irlande, au Canada. J’en ai fait un carnet intime, mais ne comptez pas sur moi pour le dévoiler » sourit Gérard Vincent. Un sourire qui s’éteint quand il évoque les souvenirs avec l’artiste, comme si soudain il se rendait compte qu’il n’était plus là.

Gérard Vincent se sent orphelin, lui qui a connu tant de (belles) choses auprès de Tomi. Il venait souvent chez lui à Duppigheim, partageait énormément de choses. « C’était un personnage très humain, quelqu’un de très intelligent. Il avait un regard éclairé sur tout ce qui se passe dans le monde, toujours très juste. Même si on n’était pas toujours d’accord avec lui. »

 

gérard_yvonne.jpgL’amitié n’était pas un vain mot pour Tomi Ungerer. Gérard Vincent et son épouse Monique en attestent. « En octobre dernier, lorsqu’il a été épinglé de la Légion d’honneur, on était invité à l’Elysée. On était surpris de faire partie de ce cercle restreint, mais aussi honoré d’être aux côtés de ses proches pour ce grand moment ». Gérard Vincent referme les nombreux albums souvenirs, ceux qui ont marqué les années passées auprès d’un Tomi, curieux de tout et devenu amateur de bonne cuisine. « Un jour on a fait un koulibiak de saumon aux couleurs de l’Irlande, il aimait le baeckeofe d’escargots, les spâtzles. Souvent, avec Yvonne son épouse, on concoctait ces petits plats » confie l’ex-cuisinier.

L’image de Tomi Ungerer restera gravée à vie dans la famille Vincent. Des anecdotes, Gérard en a à la pelle. Mais certaines resteront consignées secrètement dans son carnet intime.

 par J-M.H le 23/02/2019 à 18:00 | mis à jour 22:04

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Duppigheim : Gérard Vincent, cuisinier et confident de Tomi Ungerer

Gérard Vincent, ancien chef de restaurants alsaciens renommés, était devenu un des confidents de Tomi Ungerer, qu’il avait côtoyé la première fois à l’hôtel Holiday Inn de Strasbourg dans les années 1985/86.

Lors de ses séjours strasbourgeois, l’artiste alsacien allait régulièrement déjeuner ou diner au restaurant où Gérard Vincent officiait comme sous-chef de cuisine. « Quand Tomi était en salle, le maître d’hôtel me faisait signe. Petit à petit, des liens se sont créés, c’était une personne très abordable. C’était un honneur de le servir » se souvient Gérard Vincent.
Les deux hommes se lient d’amitié, Gérard Vincent entre à petit pas dans le cercle familial lors de grandes occasions. « J’ai fait la connaissance de son épouse Yvonne ; je faisais des repas chez eux lorsqu’ils avaient des invités ».

Mais c’est le plus souvent au restaurant de l’hôtel que les deux hommes se rencontraient, Tomi Ungerer allant jusqu’à composer « sa salade » lui-même. « J’ai créé la salade Ungerer selon ses désirs. De la scarole, de l’ail, du parmesan et des craillons de lard, c’était son choix. Tomi n’était pas difficile, il était surtout traditionnel, ce n’était pas quelqu’un qui voulait des grands plats ».

Tomi Ungerer était devenu un habitué des lieux, à tel point que le restaurant allait porter son nom. « C’était le souhait du directeur. Malheureusement, celui-ci est parti et son remplaçant qui ne connaissait pas Tomi, n’a pas donné suite. »

g-vincent-.jpg

Dans les années 2005/2006, les liens se sont faits plus forts. Gérard Vincent avait quitté, par confort personnel, le restaurant pour finir sa carrière de cuisinier à l’Epadh d’Illkirch, Tomi Ungerer poursuivait lui ses voyages entre l’Irlande et Strasbourg. « Lorsqu’il rentrait en Alsace, il me téléphonait deux jours avant. Je lui apportai des petits plats, dans « ces petits containers » comme il appelait les boîtes en plastiques d’une certaine marque. »
Il se sent orphelin

Ces dernières années, il avait pris du recul, il ne sortait que rarement. « Je lui rendais régulièrement visite. Vers 17 h, il s’installait dans son canapé, me racontant sa vie, à New-York, en Irlande, au Canada. J’en ai fait un carnet intime, mais ne comptez pas sur moi pour le dévoiler » sourit Gérard Vincent. Un sourire qui s’éteint quand il évoque les souvenirs avec l’artiste, comme si soudain il se rendait compte qu’il n’était plus là.

Gérard Vincent se sent orphelin, lui qui a connu tant de (belles) choses auprès de Tomi. Il venait souvent chez lui à Duppigheim, partageait énormément de choses. « C’était un personnage très humain, quelqu’un de très intelligent. Il avait un regard éclairé sur tout ce qui se passe dans le monde, toujours très juste. Même si on n’était pas toujours d’accord avec lui. »

 

gérard_yvonne.jpgL’amitié n’était pas un vain mot pour Tomi Ungerer. Gérard Vincent et son épouse Monique en attestent. « En octobre dernier, lorsqu’il a été épinglé de la Légion d’honneur, on était invité à l’Elysée. On était surpris de faire partie de ce cercle restreint, mais aussi honoré d’être aux côtés de ses proches pour ce grand moment ». Gérard Vincent referme les nombreux albums souvenirs, ceux qui ont marqué les années passées auprès d’un Tomi, curieux de tout et devenu amateur de bonne cuisine. « Un jour on a fait un koulibiak de saumon aux couleurs de l’Irlande, il aimait le baeckeofe d’escargots, les spâtzles. Souvent, avec Yvonne son épouse, on concoctait ces petits plats » confie l’ex-cuisinier.

L’image de Tomi Ungerer restera gravée à vie dans la famille Vincent. Des anecdotes, Gérard en a à la pelle. Mais certaines resteront consignées secrètement dans son carnet intime.

 par J-M.H le 23/02/2019 à 18:00 | mis à jour 22:04

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Publié le 25/03/2019 # 19:16  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir ? Ajouter le vôtre ?   | Prévisualiser...   Imprimer...   | Haut
Constant Reibel  -  par Webmaster

Constant Reibel, l’ancien maire devenu ami

Constant Reibell était maire de Duttlenheim quand il a lancé le projet de l’école maternelle bilingue en 1998. Son souhait de donner un nom à l’école a été exaucé lorsque Tomi Ungerer a donné son accord. Puis le maire s’est lié d’amitié avec Tomi Ungerer, jusqu’à devenir président de                "l’Association Internationale des Amis de Tomi Ungerer"

Comment est venue l’idée de ce parrainage ?

Après avoir créé une section bilingue dans notre école maternelle, je souhaitais que cette structure porte un nom. Pour une école, le choix d’un nom est un exercice difficile, car il doit être, principalement pour les enfants qui la fréquentent, à la fois un symbole et un élément moteur. Nous souhaitions trouver un homme représentatif de notre spécificité alsacienne, forte de sa double culture latine et germanique, symbole de l’ouverture vers un monde extérieur de plus en plus accessible et de plus en plus présent et qui soit également en liaison directe avec les préoccupations de nos petits élèves.

Vous avez donc pensé à Tomi Ungerer…

Oui, notre choix et celui du conseil municipal s’est porté tout naturellement sur Tomi Ungerer. Encore fallait-il obtenir l’accord de l’artiste. Dès septembre 1998, il nous a donné son accord avec enthousiasme. S’en suivirent alors toute une série de rencontres de travail et d’échanges téléphoniques pour la préparation de la journée du 23 janvier 1999.

Tomi Ungerer s’est-il investi dans ce parrainage ?

Tomi s’est beaucoup investi dans ce projet, notamment en dessinant le plan de la balançoire érigée dans la cour de l’école et dont les couleurs symbolisaient d’une part la France, l’Allemagne (par les couleurs des deux poteaux) et l’Europe (par la couleur et les étoiles de l’oiseau) et d’autre part en favorisant l’envol des écoliers vers le futur grâce à l’apprentissage dont ils bénéficiaient dans ces lieux. Pour la première fois, une école allait porter son nom.

C’est à la fois valorisant et un honneur pour une commune…

C’est non seulement un engagement avec l’école maternelle, mais c’est aussi tout un village qu’il souhaitait fédérer. Il s’adressait d’ailleurs aux habitants en ces termes : « C’est avec une grande émotion dans le cœur que j’accepte le parrainage de votre école maternelle et paternelle, en lui donnant mon nom. C’est un honneur qui porte ses responsabilités, et je suis conscient de cœur et d’esprit que cela signifie mon engagement personnel. Je suis et je resterai des vôtres »

Comment s’est manifesté son engagement ?

En pratique, son engagement personnel se traduisit par des visites à l’école au cours desquelles il raconta aux élèves des histoires adaptées à leur âge et surtout dessina des animaux à la demande des enfants. Ces rencontres ont toujours constitué pour moi des moments forts. Les discussions que nous avions pendant les trajets entre Strasbourg et Duttlenheim étaient enrichissantes de par la variété des sujets traités et par la chaleur et la gentillesse de Tomi. Elles m’insufflèrent une énergie formidable qui m’accompagnait plusieurs jours.

oiseau-bleu-.jpg

L’oiseau bleu, conçu par Tomi Ungerer a trouvé sa place à l’entrée de la nouvelle école. PHOTO DNA

Vous êtes même devenu amis par la suite…

Tomi me fit le plaisir de m’accorder son amitié fidèle et je lui en suis infiniment reconnaissant. A sa demande, j’acceptai en 2011 de prendre la présidence de l’Association Internationale des Amis de Tomi Ungerer. Je suis toujours fier d’en être le président, 8 ans plus tard.

 par J-M.H le 23/02/2019 à 18:00 | mis à jour 22:04

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Constant Reibel, l’ancien maire devenu ami

Constant Reibell était maire de Duttlenheim quand il a lancé le projet de l’école maternelle bilingue en 1998. Son souhait de donner un nom à l’école a été exaucé lorsque Tomi Ungerer a donné son accord. Puis le maire s’est lié d’amitié avec Tomi Ungerer, jusqu’à devenir président de                "l’Association Internationale des Amis de Tomi Ungerer"

Comment est venue l’idée de ce parrainage ?

Après avoir créé une section bilingue dans notre école maternelle, je souhaitais que cette structure porte un nom. Pour une école, le choix d’un nom est un exercice difficile, car il doit être, principalement pour les enfants qui la fréquentent, à la fois un symbole et un élément moteur. Nous souhaitions trouver un homme représentatif de notre spécificité alsacienne, forte de sa double culture latine et germanique, symbole de l’ouverture vers un monde extérieur de plus en plus accessible et de plus en plus présent et qui soit également en liaison directe avec les préoccupations de nos petits élèves.

Vous avez donc pensé à Tomi Ungerer…

Oui, notre choix et celui du conseil municipal s’est porté tout naturellement sur Tomi Ungerer. Encore fallait-il obtenir l’accord de l’artiste. Dès septembre 1998, il nous a donné son accord avec enthousiasme. S’en suivirent alors toute une série de rencontres de travail et d’échanges téléphoniques pour la préparation de la journée du 23 janvier 1999.

Tomi Ungerer s’est-il investi dans ce parrainage ?

Tomi s’est beaucoup investi dans ce projet, notamment en dessinant le plan de la balançoire érigée dans la cour de l’école et dont les couleurs symbolisaient d’une part la France, l’Allemagne (par les couleurs des deux poteaux) et l’Europe (par la couleur et les étoiles de l’oiseau) et d’autre part en favorisant l’envol des écoliers vers le futur grâce à l’apprentissage dont ils bénéficiaient dans ces lieux. Pour la première fois, une école allait porter son nom.

C’est à la fois valorisant et un honneur pour une commune…

C’est non seulement un engagement avec l’école maternelle, mais c’est aussi tout un village qu’il souhaitait fédérer. Il s’adressait d’ailleurs aux habitants en ces termes : « C’est avec une grande émotion dans le cœur que j’accepte le parrainage de votre école maternelle et paternelle, en lui donnant mon nom. C’est un honneur qui porte ses responsabilités, et je suis conscient de cœur et d’esprit que cela signifie mon engagement personnel. Je suis et je resterai des vôtres »

Comment s’est manifesté son engagement ?

En pratique, son engagement personnel se traduisit par des visites à l’école au cours desquelles il raconta aux élèves des histoires adaptées à leur âge et surtout dessina des animaux à la demande des enfants. Ces rencontres ont toujours constitué pour moi des moments forts. Les discussions que nous avions pendant les trajets entre Strasbourg et Duttlenheim étaient enrichissantes de par la variété des sujets traités et par la chaleur et la gentillesse de Tomi. Elles m’insufflèrent une énergie formidable qui m’accompagnait plusieurs jours.

oiseau-bleu-.jpg

L’oiseau bleu, conçu par Tomi Ungerer a trouvé sa place à l’entrée de la nouvelle école. PHOTO DNA

Vous êtes même devenu amis par la suite…

Tomi me fit le plaisir de m’accorder son amitié fidèle et je lui en suis infiniment reconnaissant. A sa demande, j’acceptai en 2011 de prendre la présidence de l’Association Internationale des Amis de Tomi Ungerer. Je suis toujours fier d’en être le président, 8 ans plus tard.

 par J-M.H le 23/02/2019 à 18:00 | mis à jour 22:04

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Publié le 22/03/2019 # 23:36  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir ? Ajouter le vôtre ?   | Prévisualiser...   Imprimer...   | Haut
Ni oui ni non  -  par Webmaster
  Information sur la parution de son dernier livre "Ni oui ni non"
chapeau.jpgExpatrié en Irlande depuis 40 ans, c'est à Paris, à la Maison de l'Alsace, sa région de naissance, que Tomi Ungerer a choisi de venir parler de "Ni oui ni non" (L'école des loisirs), son dernier livre qui rassemble ses réponses à des questions posées par les enfants pendant quatre ans pour le mensuel Philosophie Magazine.
 
Rencontre.
Il arrive avec sa fille Aria, cheveux et yeux clairs, bouille lumineuse, une Zéralda qui aurait grandi. Tomi Ungerer, habillé de noir de pied en cap, chapeau noir vissé sur la tête, visage éclairé par deux billes bleues, baskets qui clignotent, sa grande silhouette découpée dans la lumière du soleil qui inonde le dernier étage de la Maison de l'Alsace à Paris. Ça claque comme un dessin de Tomi Ungerer.
 
Faut-il le présenter ? Tomi Ungerer, né le 28 novembre 1931 à Strasbourg, est un géant de la littérature jeunesse. "Les Trois brigands", "Le géant de Zéralda", "Jean de la lune", "Otto", "Pas de baiser pour maman", "Flix", "Le nuage bleu"…
 
Ses livres, tous publiés en France à L'école des loisirs, ont bercé (ou hanté) l'enfance de plusieurs générations, et sont devenus des classiques. Grand affichiste, peintre, sculpteur, écrivain, amoureux de la nature et des femmes, il s'est aussi illustré dans le dessin érotique. La plupart de ses dessins sont aujourd'hui conservés au musée Tomi Ungerer à Strasbourg.
 
"Ni oui ni non"ni_oui_ni_non.jpg
"D'abord : bonjour !". Il se lève. "Voyez comme ma redingote est belle ! C'est ma fille Aria qui l'a trouvée hier pour 30 euros", déclare-t-il, hilare, son petit accent alsacien jamais disparu. Le ton est donné. Tomi Ungerer, 86 ans, ne rate jamais une occasion de chasser le sérieux en faisant une blague. C'est sa marque de fabrique, faire surgir l'inattendu, être toujours là où on ne l'attend pas.
 
Expatrié depuis longtemps en Irlande, "le seul pays où il n'y a pas d'arrogance", ses visites à Paris ne sont pas si fréquentes. C'est pourquoi les journalistes, nombreux, l'attendent de pied ferme. Il s'installe. Il est de bonne humeur. On est ici pour découvrir son dernier livre, "Ni oui ni non" (L'École des loisirs), une compilation de textes répondant à des questions d'enfants, publiés pendant quatre ans dans le mensuel Philosophie Magazine.

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  Information sur la parution de son dernier livre "Ni oui ni non"
chapeau.jpgExpatrié en Irlande depuis 40 ans, c'est à Paris, à la Maison de l'Alsace, sa région de naissance, que Tomi Ungerer a choisi de venir parler de "Ni oui ni non" (L'école des loisirs), son dernier livre qui rassemble ses réponses à des questions posées par les enfants pendant quatre ans pour le mensuel Philosophie Magazine.
 
Rencontre.
Il arrive avec sa fille Aria, cheveux et yeux clairs, bouille lumineuse, une Zéralda qui aurait grandi. Tomi Ungerer, habillé de noir de pied en cap, chapeau noir vissé sur la tête, visage éclairé par deux billes bleues, baskets qui clignotent, sa grande silhouette découpée dans la lumière du soleil qui inonde le dernier étage de la Maison de l'Alsace à Paris. Ça claque comme un dessin de Tomi Ungerer.
 
Faut-il le présenter ? Tomi Ungerer, né le 28 novembre 1931 à Strasbourg, est un géant de la littérature jeunesse. "Les Trois brigands", "Le géant de Zéralda", "Jean de la lune", "Otto", "Pas de baiser pour maman", "Flix", "Le nuage bleu"…
 
Ses livres, tous publiés en France à L'école des loisirs, ont bercé (ou hanté) l'enfance de plusieurs générations, et sont devenus des classiques. Grand affichiste, peintre, sculpteur, écrivain, amoureux de la nature et des femmes, il s'est aussi illustré dans le dessin érotique. La plupart de ses dessins sont aujourd'hui conservés au musée Tomi Ungerer à Strasbourg.
 
"Ni oui ni non"ni_oui_ni_non.jpg
"D'abord : bonjour !". Il se lève. "Voyez comme ma redingote est belle ! C'est ma fille Aria qui l'a trouvée hier pour 30 euros", déclare-t-il, hilare, son petit accent alsacien jamais disparu. Le ton est donné. Tomi Ungerer, 86 ans, ne rate jamais une occasion de chasser le sérieux en faisant une blague. C'est sa marque de fabrique, faire surgir l'inattendu, être toujours là où on ne l'attend pas.
 
Expatrié depuis longtemps en Irlande, "le seul pays où il n'y a pas d'arrogance", ses visites à Paris ne sont pas si fréquentes. C'est pourquoi les journalistes, nombreux, l'attendent de pied ferme. Il s'installe. Il est de bonne humeur. On est ici pour découvrir son dernier livre, "Ni oui ni non" (L'École des loisirs), une compilation de textes répondant à des questions d'enfants, publiés pendant quatre ans dans le mensuel Philosophie Magazine.

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Publié le 12/03/2019 # 17:09  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir ? Ajouter le vôtre ?   | Prévisualiser...   Imprimer...   | Haut
Tomi nous a quitté  -  par Webmaster
Le dessinateur, auteur et illustrateur français Tomi Ungerer, est mort à l’âge de 87 ans dans la nuit de vendredi à samedi en Irlande, au domicile de sa fille. « Il est décédé dans la nuit. C’est son épouse qui m’a appelé ce (samedi) matin au téléphone », a dit à l’AFP Robert Walter, un ami « depuis 35 ans » et son ancien conseiller. « C’était un génie universel, un homme qui était doué en tout, il aimait la littérature. Il disait « J’écris ce que je dessine et je dessine ce que j’écris »», a-t-il ajouté.
Tomi 2.jpg
  Tomi 1t.jpg
 
  
 Pour moi, s’il devait y avoir un paradis, ce serait une bibliothèque », confiait à l’AFP en 2016 l’artiste alsacien. Il se définissait comme un « sans-bacho », s’étant « élevé par la lecture » et un « pessimiste joyeux ».

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Le dessinateur, auteur et illustrateur français Tomi Ungerer, est mort à l’âge de 87 ans dans la nuit de vendredi à samedi en Irlande, au domicile de sa fille. « Il est décédé dans la nuit. C’est son épouse qui m’a appelé ce (samedi) matin au téléphone », a dit à l’AFP Robert Walter, un ami « depuis 35 ans » et son ancien conseiller. « C’était un génie universel, un homme qui était doué en tout, il aimait la littérature. Il disait « J’écris ce que je dessine et je dessine ce que j’écris »», a-t-il ajouté.
Tomi 2.jpg
  Tomi 1t.jpg
 
  
 Pour moi, s’il devait y avoir un paradis, ce serait une bibliothèque », confiait à l’AFP en 2016 l’artiste alsacien. Il se définissait comme un « sans-bacho », s’étant « élevé par la lecture » et un « pessimiste joyeux ».

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Publié le 09/02/2019 # 16:02  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir ? Ajouter le vôtre ?   | Prévisualiser...   Imprimer...   | Haut
Foyer Hautepierre  -  par Webmaster
HAUTEPIERRE - Construction du foyer de jeunes travailleurs Tomi Ungerer : « Un projet antidote »
 
Tomi Ungerer s’est rendu, mercredi, sur le chantier du foyer de jeunes travailleurs qui portera son nom, tout près de l’hôpital de Hautepierre. Il a proposé quelques idées afin que les locataires y vivent ensemble « comme une grande famille
  
foyer.jpg
 
Rien à redire sur l’architecture de la résidence, signée Christian Biecher, un bloc aux teintes grises percé d’un atrium. « C’est une structure solide, sobre, sans fioritures, pas Schickimicki, comme on dirait en allemand. C’est tout à fait dans mon goût de protestant », s’amuse Tomi Ungerer.
 
À l’invitation d’Antoine Breining et Corinne Bartier, respectivement président et directrice générale de l’association Foyer Notre-Dame, l’artiste a découvert in situ le projet auquel il a accepté de donner son nom.
Sa décision n’a pas souffert d’hésitation. « Cela flatte ma vanité », déclare Tomi, mi-plaisantin, mi-sérieux. Il se reprend et vante le caractère social du futur foyer de jeunes travailleurs, avance ses propres convictions « de gauche » et la nécessité de s’engager : « Si on a du succès dans la vie, on a une dette envers la société. Les auteurs ne sont pas assez engagés, ou alors ils se gâchent dans la politique », juge-t-il.
 
Penché sur les plans et les vues d’architecte du bâtiment, que lui soumet Stéphane Martin, un collaborateur de Christian Biecher, Tomi Ungerer suggère de faire grimper des plantes dans l’atrium, ou encore de se limiter à « deux couleurs maximum » dans les espaces communs. Mais la manière dont va vivre ce foyer de 97 logements l’intéresse davantage que le décor.
 
Issu d’un appel à projets de la communauté urbaine de Strasbourg, le foyer est construit par Logiest, mais il sera géré par l’association Foyer Notre-Dame, qui peut se targuer de plus d’un siècle d’expérience en la matière – dès 1903, son Marienstift situé à l’ombre de la cathédrale accueillait les jeunes filles venues de la campagne pour travailler en ville.
« Accueil, respect, solidarité : ce sont les valeurs fortes que notre association applique avec les jeunes et les réfugiés », énonce Antoine Breining. « Le monde entier pourrait en prendre des leçons », renchérit Tomi Ungerer, qui s’enquiert des moyens mis en œuvre pour favoriser la rencontre : « L’essentiel, c’est que tous ces jeunes locataires puissent se connaître, qu’ils soient comme une grande famille. »
 
Outre la salle de sport, la résidence sera dotée de plusieurs espaces de rencontre, à chaque étage, de quatre grandes terrasses avec tables et chaises, tandis que l’atrium pourra accueillir des événements culturels et conviviaux. Antoine Breining et Corinne Bartier suggèrent une bibliothèque, des rencontres avec des artistes, ou encore la tenue de concerts.
 
Un concierge vivra sur place et deux travailleurs sociaux seront affectés à la résidence. « Il faudrait installer un panneau d’affichage avec les nouvelles du jour et créer une rubrique “anniversaires”, en indiquant nom et étage. Ce serait bien, aussi, d’organiser une fête à chaque départ », suggère Tomi Ungerer, enthousiasmé par cette idée d’un lieu vivant, et non d’un simple dortoir. « Ce serait un projet antidote face au monde », ose-t-il. L’association Foyer Notre-Dame a désormais la responsabilité d’insuffler l’esprit de Tomi dans sa résidence.

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HAUTEPIERRE - Construction du foyer de jeunes travailleurs Tomi Ungerer : « Un projet antidote »
 
Tomi Ungerer s’est rendu, mercredi, sur le chantier du foyer de jeunes travailleurs qui portera son nom, tout près de l’hôpital de Hautepierre. Il a proposé quelques idées afin que les locataires y vivent ensemble « comme une grande famille
  
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Rien à redire sur l’architecture de la résidence, signée Christian Biecher, un bloc aux teintes grises percé d’un atrium. « C’est une structure solide, sobre, sans fioritures, pas Schickimicki, comme on dirait en allemand. C’est tout à fait dans mon goût de protestant », s’amuse Tomi Ungerer.
 
À l’invitation d’Antoine Breining et Corinne Bartier, respectivement président et directrice générale de l’association Foyer Notre-Dame, l’artiste a découvert in situ le projet auquel il a accepté de donner son nom.
Sa décision n’a pas souffert d’hésitation. « Cela flatte ma vanité », déclare Tomi, mi-plaisantin, mi-sérieux. Il se reprend et vante le caractère social du futur foyer de jeunes travailleurs, avance ses propres convictions « de gauche » et la nécessité de s’engager : « Si on a du succès dans la vie, on a une dette envers la société. Les auteurs ne sont pas assez engagés, ou alors ils se gâchent dans la politique », juge-t-il.
 
Penché sur les plans et les vues d’architecte du bâtiment, que lui soumet Stéphane Martin, un collaborateur de Christian Biecher, Tomi Ungerer suggère de faire grimper des plantes dans l’atrium, ou encore de se limiter à « deux couleurs maximum » dans les espaces communs. Mais la manière dont va vivre ce foyer de 97 logements l’intéresse davantage que le décor.
 
Issu d’un appel à projets de la communauté urbaine de Strasbourg, le foyer est construit par Logiest, mais il sera géré par l’association Foyer Notre-Dame, qui peut se targuer de plus d’un siècle d’expérience en la matière – dès 1903, son Marienstift situé à l’ombre de la cathédrale accueillait les jeunes filles venues de la campagne pour travailler en ville.
« Accueil, respect, solidarité : ce sont les valeurs fortes que notre association applique avec les jeunes et les réfugiés », énonce Antoine Breining. « Le monde entier pourrait en prendre des leçons », renchérit Tomi Ungerer, qui s’enquiert des moyens mis en œuvre pour favoriser la rencontre : « L’essentiel, c’est que tous ces jeunes locataires puissent se connaître, qu’ils soient comme une grande famille. »
 
Outre la salle de sport, la résidence sera dotée de plusieurs espaces de rencontre, à chaque étage, de quatre grandes terrasses avec tables et chaises, tandis que l’atrium pourra accueillir des événements culturels et conviviaux. Antoine Breining et Corinne Bartier suggèrent une bibliothèque, des rencontres avec des artistes, ou encore la tenue de concerts.
 
Un concierge vivra sur place et deux travailleurs sociaux seront affectés à la résidence. « Il faudrait installer un panneau d’affichage avec les nouvelles du jour et créer une rubrique “anniversaires”, en indiquant nom et étage. Ce serait bien, aussi, d’organiser une fête à chaque départ », suggère Tomi Ungerer, enthousiasmé par cette idée d’un lieu vivant, et non d’un simple dortoir. « Ce serait un projet antidote face au monde », ose-t-il. L’association Foyer Notre-Dame a désormais la responsabilité d’insuffler l’esprit de Tomi dans sa résidence.

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Publié le 20/04/2017 # 18:56  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir ? Ajouter le vôtre ?   | Prévisualiser...   Imprimer...   | Haut
Art Karlsruhe  -  par Webmaster

TOMI : « Je lui suis reconnaissant de m’avoir reconnu… »

 sans_enfer.jpg

Voici ce que disait Tomi Ungerer hier à Serge Hartmann : 

Il n’a pas encore eu l’occasion de visiter le plateau que lui consacre Art Karlsruhe, à l’initiative du grand collectionneur allemand Reinhold Würth. Ce sera normalement fait dimanche. Mais en attendant, Tomi Ungerer est tout à sa joie d’être l’invité d’honneur de la foire : « Il y a de quoi être fier ! Quand tu penses que les plus grands artistes figurent dans la collection de Würth, des stars du marché de l’art comme par exemple David Hockney ! Et c’est moi qui ai été choisi par Reinhold Würth pour représenter sa collection ! Je lui suis reconnaissant de m’avoir reconnu ! »,plaisante-t-il.

On sait que le riche industriel allemand lui avait consacré, en 2010, une rétrospective colossale dans son musée de Schwäbisch-Hall, véritable navire amiral du réseau muséal Würth.

Le propos à Karlsruhe est certes plus modeste mais n’en offre pas moins un panorama assez complet des thématiques traitées par l’artiste strasbourgeois tout au long de sa carrière : Eros et Thanatos, le monde des affaires, celui de la politique, la publicité, les collages, les animaux…

Avec cette morale mise en avant dans l’exposition : « Je suis un chic type. Je ne fais que dessiner une société méchante… »

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TOMI : « Je lui suis reconnaissant de m’avoir reconnu… »

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Voici ce que disait Tomi Ungerer hier à Serge Hartmann : 

Il n’a pas encore eu l’occasion de visiter le plateau que lui consacre Art Karlsruhe, à l’initiative du grand collectionneur allemand Reinhold Würth. Ce sera normalement fait dimanche. Mais en attendant, Tomi Ungerer est tout à sa joie d’être l’invité d’honneur de la foire : « Il y a de quoi être fier ! Quand tu penses que les plus grands artistes figurent dans la collection de Würth, des stars du marché de l’art comme par exemple David Hockney ! Et c’est moi qui ai été choisi par Reinhold Würth pour représenter sa collection ! Je lui suis reconnaissant de m’avoir reconnu ! »,plaisante-t-il.

On sait que le riche industriel allemand lui avait consacré, en 2010, une rétrospective colossale dans son musée de Schwäbisch-Hall, véritable navire amiral du réseau muséal Würth.

Le propos à Karlsruhe est certes plus modeste mais n’en offre pas moins un panorama assez complet des thématiques traitées par l’artiste strasbourgeois tout au long de sa carrière : Eros et Thanatos, le monde des affaires, celui de la politique, la publicité, les collages, les animaux…

Avec cette morale mise en avant dans l’exposition : « Je suis un chic type. Je ne fais que dessiner une société méchante… »

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Publié le 18/02/2017 # 17:30  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir ? Ajouter le vôtre ?   | Prévisualiser...   Imprimer...   | Haut
Exposition Karlsruhe  -  par Webmaster

Tomi Ungerer - Exposition

14 novembre 2016 - 09 décembre 2016

à la Stiftung Centre Culturel Franco-Allemand Karlsruhe

Karlstraße 16b

76133 Karlsruhe

Tomi Ungerer compte parmi les plus grands  illustrateurs, auteurs de livres pour enfants et dessinateurs de notre époque. Son œuvre comprend de nombreux dessins, gravures sur bois, diverses sculptures, ainsi que pas moins de 140 livres pour les petits comme pour les grands, allant du recueil de contes à la satire sociale. Son travail est marqué par sa spontanéité, sa curiosité, ses penchants expérimentaux, et par sa quête de la perfection en illustrant la banalité et les singularités de la comédie humaine.

Jean-Thomas Ungerer, né en 1931 à Strasbourg, a étudié à l’Ecole Municipale des Arts Décoratifs de Strasbourg. Après maintes expériences aux quatre coins du monde, l’artiste vit et travaille depuis en Irlande. De nombreuses distinctions lui ont été décernées, dont par exemple le Prix Européen de la Culture et le Prix Erich Kästner de la Littérature (Allemagne), mais aussi le Prix Bartholdi, qui le récompense pour avoir œuvré en tant que « migrant entre langues et cultures » et pour son mérite dans la dynamisation et intensification de la si particulière coopération transfrontalière franco-germano-suisse dans la région du Rhin Supérieur. En outre depuis 2007 un musée strasbourgeois portant le nom de « Tomi Ungerer », est en quasi-totalité consacré à ses ouvres.

Tomi Ungerer étant le parrain de notre fondation, toute l’équipe de la Stiftung Centre Culturel Franco-Allemand Karlsruhe se réjouit d’avoir l’honneur de pouvoir exposer une sélection de ses œuvres en son enceinte, celles-ci faisant partie de la collection Würth basée à Schwäbisch Hall, qui réunit par ailleurs près de 240 œuvres de l'artiste.

STIFTUNG CENTRE CULTUREL FRANCO-ALLEMAND KARLSRUHE

Postgalerie                                                                 Mo-Do: 10 – 12 Uhr
Karlstraße 16 b  (3.OG)                                                          14 – 18 Uhr
76133 Karlsruhe                                                        Freitag: 10 – 12.30 Uhr

Tel: +49 (0) 721 16038-0
Tel (Kurse): +49 (0) 721 16038-15
Fax: +49 (0) 721 16038-29
info@ccfa-ka.de

http://www.ccfa-ka.de/index.php/de/kultur/veranstltungen-extern/629/

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Tomi Ungerer - Exposition

14 novembre 2016 - 09 décembre 2016

à la Stiftung Centre Culturel Franco-Allemand Karlsruhe

Karlstraße 16b

76133 Karlsruhe

Tomi Ungerer compte parmi les plus grands  illustrateurs, auteurs de livres pour enfants et dessinateurs de notre époque. Son œuvre comprend de nombreux dessins, gravures sur bois, diverses sculptures, ainsi que pas moins de 140 livres pour les petits comme pour les grands, allant du recueil de contes à la satire sociale. Son travail est marqué par sa spontanéité, sa curiosité, ses penchants expérimentaux, et par sa quête de la perfection en illustrant la banalité et les singularités de la comédie humaine.

Jean-Thomas Ungerer, né en 1931 à Strasbourg, a étudié à l’Ecole Municipale des Arts Décoratifs de Strasbourg. Après maintes expériences aux quatre coins du monde, l’artiste vit et travaille depuis en Irlande. De nombreuses distinctions lui ont été décernées, dont par exemple le Prix Européen de la Culture et le Prix Erich Kästner de la Littérature (Allemagne), mais aussi le Prix Bartholdi, qui le récompense pour avoir œuvré en tant que « migrant entre langues et cultures » et pour son mérite dans la dynamisation et intensification de la si particulière coopération transfrontalière franco-germano-suisse dans la région du Rhin Supérieur. En outre depuis 2007 un musée strasbourgeois portant le nom de « Tomi Ungerer », est en quasi-totalité consacré à ses ouvres.

Tomi Ungerer étant le parrain de notre fondation, toute l’équipe de la Stiftung Centre Culturel Franco-Allemand Karlsruhe se réjouit d’avoir l’honneur de pouvoir exposer une sélection de ses œuvres en son enceinte, celles-ci faisant partie de la collection Würth basée à Schwäbisch Hall, qui réunit par ailleurs près de 240 œuvres de l'artiste.

STIFTUNG CENTRE CULTUREL FRANCO-ALLEMAND KARLSRUHE

Postgalerie                                                                 Mo-Do: 10 – 12 Uhr
Karlstraße 16 b  (3.OG)                                                          14 – 18 Uhr
76133 Karlsruhe                                                        Freitag: 10 – 12.30 Uhr

Tel: +49 (0) 721 16038-0
Tel (Kurse): +49 (0) 721 16038-15
Fax: +49 (0) 721 16038-29
info@ccfa-ka.de

http://www.ccfa-ka.de/index.php/de/kultur/veranstltungen-extern/629/

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Publié le 22/11/2016 # 12:27  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir ? Ajouter le vôtre ?   | Prévisualiser...   Imprimer...   | Haut
AG 2016  -  par NARVIC
Bonjour,

Merci de bien vouloir nous faire parvenir les formulaires d'inscriptions pour l'AG 2016 - cotisations et repas -.

Au plaisir des retrouvailles

E. BALTZER

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Bonjour,

Merci de bien vouloir nous faire parvenir les formulaires d'inscriptions pour l'AG 2016 - cotisations et repas -.

Au plaisir des retrouvailles

E. BALTZER

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Publié le 07/11/2016 # 11:57  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir ? Ajouter le vôtre ?   | Prévisualiser...   Imprimer...   | Haut
« Oncle Sam, Thomas Nast et Tomi Ungerer. Une satire sociale et politique de l'Amérique»
 
Quand, Où ?
  • Tous les jours sauf le mardi de 10h00 à 18h00
  • jusqu'au13 novembre 2016
  • Fermé le 01/05/2016
Musée Tomi Ungerer - centre international de l'illustration
2 avenue de la Marseillaise Strasbourg
Musée Tomi Ungerer : 03.68.98.51.53
Tarifs
  • Plein tarif : 6.50 €
  • Réduit : 3.50 €

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« Oncle Sam, Thomas Nast et Tomi Ungerer. Une satire sociale et politique de l'Amérique»
 
Quand, Où ?
  • Tous les jours sauf le mardi de 10h00 à 18h00
  • jusqu'au13 novembre 2016
  • Fermé le 01/05/2016
Musée Tomi Ungerer - centre international de l'illustration
2 avenue de la Marseillaise Strasbourg
Musée Tomi Ungerer : 03.68.98.51.53
Tarifs
  • Plein tarif : 6.50 €
  • Réduit : 3.50 €

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Publié le 14/06/2016 # 18:15  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir ? Ajouter le vôtre ?   | Prévisualiser...   Imprimer...   | Haut
Maquette 3 brigands  -  par Jclaude

Strasbourg - Vente de lamaquette des Trois Brigands

 Tomi Ungerer : « Maintenant, on sait ce quevaut mon travail ! »

Le résultat inattendu de la vente aux enchères, à Paris, de la maquette préparatoire des Trois Brigands(DNA du 29 mars) enchante leur auteur. Tomi Ungerer y voit la marque d’une reconnaissance de son œuvre par le marché de l’art.

 « Il y avait eu par le passé des ventes aux enchères où mes pièces partaient à un prix ridiculement bas ! Je pense qu’en atteignant cette fois-ci un bon prix, ces planches prouvent l’intérêt que rencontrent mes dessins auprès des collectionneurs. » Tomi Ungerer savoure ce qu’il estime être un juste retour des choses. Et insiste encore : « Maintenant,on sait ce que vaut mon travail. »

On en avait tout de même un peu une petite idée, surtout à Strasbourg où un musée est consacré à son œuvre. Mais en frôlant, samedi, dans une vente aux enchères organisée à Paris par la société Vermot & Associés, les 73 000 €(précisément 57 000€ auxquels se sont ajoutés les frais), la maquette préparatoire des Trois Brigands , en format d’un carnet, (à bien distinguer des planches originales réalisées à partir de cette maquette) offre à l’illustrateur strasbourgeois une légitimité distincte de celles des institutions muséales : celle du marché de l’art

Ces dessins devraient être au musée »

Avec cependant un regret : « Si ces dessins avaient encore été en ma possession, je les aurais offerts sans aucune hésitation aux Musées de Strasbourg pour qu’ils rejoignent le fonds constitué par la Ville. »

Malheureusement, l ’artiste n’avait jamais songé à demander à l’éditeur, Georg Lenz (Munich),qu’il lui retourne ces originaux, mis en vente samedi par ses héritiers. « Cela remonte maintenant à plus de cinquante ans. Je ne peux rien prouver, mais je n’ai jamais fait don de ce travail à cet éditeur. Il avait tout simplement oublié de me le renvoyer, et moi, j’avais oublié de le lui demander. Pour moi, légalement, il n’en était pas propriétaire. »

Selon Thérèse Willer, conservatrice du musée Ungerer, « le carnet n’est pas en bon état », et seul l’éditeur suisse Diogène, qui avait racheté le fonds de la maison Lenz, aurait été en droit d’engager une procédure contestant la vente

.En attendant, on sait qu’un conservateur parisien mandaté par les Musées de Strasbourg afin de préempter en leur nom assistait aux enchères, mais qu’il fut vite dépassé par la tournure des événements qui ne lui permettait plus de rester dans la course –le montant de sa feuille de route demeure inconnu.

On sait également que deux enchérisseurs étaient aux prises dans la dernière ligne droite, faisant ainsi monter la cote de Tomi. Si on ignore l’identité de l’acquéreur, Robert Walter, secrétaire de l’association des Amis de Tomi, confie connaître celle de son rival moins heureux : « Il s’agissait d’un collectionneur alsacien… »

Mais là aussi, le secret lié aux affaires d’argent sera préservé.

Serge Hartmann - DNA

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Strasbourg - Vente de lamaquette des Trois Brigands

 Tomi Ungerer : « Maintenant, on sait ce quevaut mon travail ! »

Le résultat inattendu de la vente aux enchères, à Paris, de la maquette préparatoire des Trois Brigands(DNA du 29 mars) enchante leur auteur. Tomi Ungerer y voit la marque d’une reconnaissance de son œuvre par le marché de l’art.

 « Il y avait eu par le passé des ventes aux enchères où mes pièces partaient à un prix ridiculement bas ! Je pense qu’en atteignant cette fois-ci un bon prix, ces planches prouvent l’intérêt que rencontrent mes dessins auprès des collectionneurs. » Tomi Ungerer savoure ce qu’il estime être un juste retour des choses. Et insiste encore : « Maintenant,on sait ce que vaut mon travail. »

On en avait tout de même un peu une petite idée, surtout à Strasbourg où un musée est consacré à son œuvre. Mais en frôlant, samedi, dans une vente aux enchères organisée à Paris par la société Vermot & Associés, les 73 000 €(précisément 57 000€ auxquels se sont ajoutés les frais), la maquette préparatoire des Trois Brigands , en format d’un carnet, (à bien distinguer des planches originales réalisées à partir de cette maquette) offre à l’illustrateur strasbourgeois une légitimité distincte de celles des institutions muséales : celle du marché de l’art

Ces dessins devraient être au musée »

Avec cependant un regret : « Si ces dessins avaient encore été en ma possession, je les aurais offerts sans aucune hésitation aux Musées de Strasbourg pour qu’ils rejoignent le fonds constitué par la Ville. »

Malheureusement, l ’artiste n’avait jamais songé à demander à l’éditeur, Georg Lenz (Munich),qu’il lui retourne ces originaux, mis en vente samedi par ses héritiers. « Cela remonte maintenant à plus de cinquante ans. Je ne peux rien prouver, mais je n’ai jamais fait don de ce travail à cet éditeur. Il avait tout simplement oublié de me le renvoyer, et moi, j’avais oublié de le lui demander. Pour moi, légalement, il n’en était pas propriétaire. »

Selon Thérèse Willer, conservatrice du musée Ungerer, « le carnet n’est pas en bon état », et seul l’éditeur suisse Diogène, qui avait racheté le fonds de la maison Lenz, aurait été en droit d’engager une procédure contestant la vente

.En attendant, on sait qu’un conservateur parisien mandaté par les Musées de Strasbourg afin de préempter en leur nom assistait aux enchères, mais qu’il fut vite dépassé par la tournure des événements qui ne lui permettait plus de rester dans la course –le montant de sa feuille de route demeure inconnu.

On sait également que deux enchérisseurs étaient aux prises dans la dernière ligne droite, faisant ainsi monter la cote de Tomi. Si on ignore l’identité de l’acquéreur, Robert Walter, secrétaire de l’association des Amis de Tomi, confie connaître celle de son rival moins heureux : « Il s’agissait d’un collectionneur alsacien… »

Mais là aussi, le secret lié aux affaires d’argent sera préservé.

Serge Hartmann - DNA

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Publié le 07/04/2016 # 21:02  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir ? Ajouter le vôtre ?   | Prévisualiser...   Imprimer...   | Haut
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