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Duppigheim : Gérard Vincent, cuisinier et confident de Tomi Ungerer
Gérard Vincent, ancien chef de restaurants alsaciens renommés, était devenu un des confidents de Tomi Ungerer, qu’il avait côtoyé la première fois à l’hôtel Holiday Inn de Strasbourg dans les années 1985/86.
Lors de ses séjours strasbourgeois, l’artiste alsacien allait régulièrement déjeuner ou diner au restaurant où Gérard Vincent officiait comme sous-chef de cuisine. « Quand Tomi était en salle, le maître d’hôtel me faisait signe. Petit à petit, des liens se sont créés, c’était une personne très abordable. C’était un honneur de le servir » se souvient Gérard Vincent.
Les deux hommes se lient d’amitié, Gérard Vincent entre à petit pas dans le cercle familial lors de grandes occasions. « J’ai fait la connaissance de son épouse Yvonne ; je faisais des repas chez eux lorsqu’ils avaient des invités ».
Mais c’est le plus souvent au restaurant de l’hôtel que les deux hommes se rencontraient, Tomi Ungerer allant jusqu’à composer « sa salade » lui-même. « J’ai créé la salade Ungerer selon ses désirs. De la scarole, de l’ail, du parmesan et des craillons de lard, c’était son choix. Tomi n’était pas difficile, il était surtout traditionnel, ce n’était pas quelqu’un qui voulait des grands plats ».
Tomi Ungerer était devenu un habitué des lieux, à tel point que le restaurant allait porter son nom. « C’était le souhait du directeur. Malheureusement, celui-ci est parti et son remplaçant qui ne connaissait pas Tomi, n’a pas donné suite. »
Dans les années 2005/2006, les liens se sont faits plus forts. Gérard Vincent avait quitté, par confort personnel, le restaurant pour finir sa carrière de cuisinier à l’Epadh d’Illkirch, Tomi Ungerer poursuivait lui ses voyages entre l’Irlande et Strasbourg. « Lorsqu’il rentrait en Alsace, il me téléphonait deux jours avant. Je lui apportai des petits plats, dans « ces petits containers » comme il appelait les boîtes en plastiques d’une certaine marque. »
Il se sent orphelin
Ces dernières années, il avait pris du recul, il ne sortait que rarement. « Je lui rendais régulièrement visite. Vers 17 h, il s’installait dans son canapé, me racontant sa vie, à New-York, en Irlande, au Canada. J’en ai fait un carnet intime, mais ne comptez pas sur moi pour le dévoiler » sourit Gérard Vincent. Un sourire qui s’éteint quand il évoque les souvenirs avec l’artiste, comme si soudain il se rendait compte qu’il n’était plus là.
Gérard Vincent se sent orphelin, lui qui a connu tant de (belles) choses auprès de Tomi. Il venait souvent chez lui à Duppigheim, partageait énormément de choses. « C’était un personnage très humain, quelqu’un de très intelligent. Il avait un regard éclairé sur tout ce qui se passe dans le monde, toujours très juste. Même si on n’était pas toujours d’accord avec lui. »
L’amitié n’était pas un vain mot pour Tomi Ungerer. Gérard Vincent et son épouse Monique en attestent. « En octobre dernier, lorsqu’il a été épinglé de la Légion d’honneur, on était invité à l’Elysée. On était surpris de faire partie de ce cercle restreint, mais aussi honoré d’être aux côtés de ses proches pour ce grand moment ». Gérard Vincent referme les nombreux albums souvenirs, ceux qui ont marqué les années passées auprès d’un Tomi, curieux de tout et devenu amateur de bonne cuisine. « Un jour on a fait un koulibiak de saumon aux couleurs de l’Irlande, il aimait le baeckeofe d’escargots, les spâtzles. Souvent, avec Yvonne son épouse, on concoctait ces petits plats » confie l’ex-cuisinier.
L’image de Tomi Ungerer restera gravée à vie dans la famille Vincent. Des anecdotes, Gérard en a à la pelle. Mais certaines resteront consignées secrètement dans son carnet intime.
par J-M.H le 23/02/2019 à 18:00 | mis à jour 22:04
Duppigheim : Gérard Vincent, cuisinier et confident de Tomi Ungerer
Gérard Vincent, ancien chef de restaurants alsaciens renommés, était devenu un des confidents de Tomi Ungerer, qu’il avait côtoyé la première fois à l’hôtel Holiday Inn de Strasbourg dans les années 1985/86.
Lors de ses séjours strasbourgeois, l’artiste alsacien allait régulièrement déjeuner ou diner au restaurant où Gérard Vincent officiait comme sous-chef de cuisine. « Quand Tomi était en salle, le maître d’hôtel me faisait signe. Petit à petit, des liens se sont créés, c’était une personne très abordable. C’était un honneur de le servir » se souvient Gérard Vincent.
Les deux hommes se lient d’amitié, Gérard Vincent entre à petit pas dans le cercle familial lors de grandes occasions. « J’ai fait la connaissance de son épouse Yvonne ; je faisais des repas chez eux lorsqu’ils avaient des invités ».
Mais c’est le plus souvent au restaurant de l’hôtel que les deux hommes se rencontraient, Tomi Ungerer allant jusqu’à composer « sa salade » lui-même. « J’ai créé la salade Ungerer selon ses désirs. De la scarole, de l’ail, du parmesan et des craillons de lard, c’était son choix. Tomi n’était pas difficile, il était surtout traditionnel, ce n’était pas quelqu’un qui voulait des grands plats ».
Tomi Ungerer était devenu un habitué des lieux, à tel point que le restaurant allait porter son nom. « C’était le souhait du directeur. Malheureusement, celui-ci est parti et son remplaçant qui ne connaissait pas Tomi, n’a pas donné suite. »
Dans les années 2005/2006, les liens se sont faits plus forts. Gérard Vincent avait quitté, par confort personnel, le restaurant pour finir sa carrière de cuisinier à l’Epadh d’Illkirch, Tomi Ungerer poursuivait lui ses voyages entre l’Irlande et Strasbourg. « Lorsqu’il rentrait en Alsace, il me téléphonait deux jours avant. Je lui apportai des petits plats, dans « ces petits containers » comme il appelait les boîtes en plastiques d’une certaine marque. »
Il se sent orphelin
Ces dernières années, il avait pris du recul, il ne sortait que rarement. « Je lui rendais régulièrement visite. Vers 17 h, il s’installait dans son canapé, me racontant sa vie, à New-York, en Irlande, au Canada. J’en ai fait un carnet intime, mais ne comptez pas sur moi pour le dévoiler » sourit Gérard Vincent. Un sourire qui s’éteint quand il évoque les souvenirs avec l’artiste, comme si soudain il se rendait compte qu’il n’était plus là.
Gérard Vincent se sent orphelin, lui qui a connu tant de (belles) choses auprès de Tomi. Il venait souvent chez lui à Duppigheim, partageait énormément de choses. « C’était un personnage très humain, quelqu’un de très intelligent. Il avait un regard éclairé sur tout ce qui se passe dans le monde, toujours très juste. Même si on n’était pas toujours d’accord avec lui. »
L’amitié n’était pas un vain mot pour Tomi Ungerer. Gérard Vincent et son épouse Monique en attestent. « En octobre dernier, lorsqu’il a été épinglé de la Légion d’honneur, on était invité à l’Elysée. On était surpris de faire partie de ce cercle restreint, mais aussi honoré d’être aux côtés de ses proches pour ce grand moment ». Gérard Vincent referme les nombreux albums souvenirs, ceux qui ont marqué les années passées auprès d’un Tomi, curieux de tout et devenu amateur de bonne cuisine. « Un jour on a fait un koulibiak de saumon aux couleurs de l’Irlande, il aimait le baeckeofe d’escargots, les spâtzles. Souvent, avec Yvonne son épouse, on concoctait ces petits plats » confie l’ex-cuisinier.
L’image de Tomi Ungerer restera gravée à vie dans la famille Vincent. Des anecdotes, Gérard en a à la pelle. Mais certaines resteront consignées secrètement dans son carnet intime.
par J-M.H le 23/02/2019 à 18:00 | mis à jour 22:04
Constant Reibel, l’ancien maire devenu ami
Comment est venue l’idée de ce parrainage ?
Après avoir créé une section bilingue dans notre école maternelle, je souhaitais que cette structure porte un nom. Pour une école, le choix d’un nom est un exercice difficile, car il doit être, principalement pour les enfants qui la fréquentent, à la fois un symbole et un élément moteur. Nous souhaitions trouver un homme représentatif de notre spécificité alsacienne, forte de sa double culture latine et germanique, symbole de l’ouverture vers un monde extérieur de plus en plus accessible et de plus en plus présent et qui soit également en liaison directe avec les préoccupations de nos petits élèves.
Vous avez donc pensé à Tomi Ungerer…
Oui, notre choix et celui du conseil municipal s’est porté tout naturellement sur Tomi Ungerer. Encore fallait-il obtenir l’accord de l’artiste. Dès septembre 1998, il nous a donné son accord avec enthousiasme. S’en suivirent alors toute une série de rencontres de travail et d’échanges téléphoniques pour la préparation de la journée du 23 janvier 1999.
Tomi Ungerer s’est-il investi dans ce parrainage ?
Tomi s’est beaucoup investi dans ce projet, notamment en dessinant le plan de la balançoire érigée dans la cour de l’école et dont les couleurs symbolisaient d’une part la France, l’Allemagne (par les couleurs des deux poteaux) et l’Europe (par la couleur et les étoiles de l’oiseau) et d’autre part en favorisant l’envol des écoliers vers le futur grâce à l’apprentissage dont ils bénéficiaient dans ces lieux. Pour la première fois, une école allait porter son nom.
C’est non seulement un engagement avec l’école maternelle, mais c’est aussi tout un village qu’il souhaitait fédérer. Il s’adressait d’ailleurs aux habitants en ces termes : « C’est avec une grande émotion dans le cœur que j’accepte le parrainage de votre école maternelle et paternelle, en lui donnant mon nom. C’est un honneur qui porte ses responsabilités, et je suis conscient de cœur et d’esprit que cela signifie mon engagement personnel. Je suis et je resterai des vôtres »
Comment s’est manifesté son engagement ?
En pratique, son engagement personnel se traduisit par des visites à l’école au cours desquelles il raconta aux élèves des histoires adaptées à leur âge et surtout dessina des animaux à la demande des enfants. Ces rencontres ont toujours constitué pour moi des moments forts. Les discussions que nous avions pendant les trajets entre Strasbourg et Duttlenheim étaient enrichissantes de par la variété des sujets traités et par la chaleur et la gentillesse de Tomi. Elles m’insufflèrent une énergie formidable qui m’accompagnait plusieurs jours.
L’oiseau bleu, conçu par Tomi Ungerer a trouvé sa place à l’entrée de la nouvelle école. PHOTO DNA
Vous êtes même devenu amis par la suite…
Tomi me fit le plaisir de m’accorder son amitié fidèle et je lui en suis infiniment reconnaissant. A sa demande, j’acceptai en 2011 de prendre la présidence de l’Association Internationale des Amis de Tomi Ungerer. Je suis toujours fier d’en être le président, 8 ans plus tard.
par J-M.H le 23/02/2019 à 18:00 | mis à jour 22:04
Constant Reibel, l’ancien maire devenu ami
Comment est venue l’idée de ce parrainage ?
Après avoir créé une section bilingue dans notre école maternelle, je souhaitais que cette structure porte un nom. Pour une école, le choix d’un nom est un exercice difficile, car il doit être, principalement pour les enfants qui la fréquentent, à la fois un symbole et un élément moteur. Nous souhaitions trouver un homme représentatif de notre spécificité alsacienne, forte de sa double culture latine et germanique, symbole de l’ouverture vers un monde extérieur de plus en plus accessible et de plus en plus présent et qui soit également en liaison directe avec les préoccupations de nos petits élèves.
Vous avez donc pensé à Tomi Ungerer…
Oui, notre choix et celui du conseil municipal s’est porté tout naturellement sur Tomi Ungerer. Encore fallait-il obtenir l’accord de l’artiste. Dès septembre 1998, il nous a donné son accord avec enthousiasme. S’en suivirent alors toute une série de rencontres de travail et d’échanges téléphoniques pour la préparation de la journée du 23 janvier 1999.
Tomi Ungerer s’est-il investi dans ce parrainage ?
Tomi s’est beaucoup investi dans ce projet, notamment en dessinant le plan de la balançoire érigée dans la cour de l’école et dont les couleurs symbolisaient d’une part la France, l’Allemagne (par les couleurs des deux poteaux) et l’Europe (par la couleur et les étoiles de l’oiseau) et d’autre part en favorisant l’envol des écoliers vers le futur grâce à l’apprentissage dont ils bénéficiaient dans ces lieux. Pour la première fois, une école allait porter son nom.
C’est non seulement un engagement avec l’école maternelle, mais c’est aussi tout un village qu’il souhaitait fédérer. Il s’adressait d’ailleurs aux habitants en ces termes : « C’est avec une grande émotion dans le cœur que j’accepte le parrainage de votre école maternelle et paternelle, en lui donnant mon nom. C’est un honneur qui porte ses responsabilités, et je suis conscient de cœur et d’esprit que cela signifie mon engagement personnel. Je suis et je resterai des vôtres »
Comment s’est manifesté son engagement ?
En pratique, son engagement personnel se traduisit par des visites à l’école au cours desquelles il raconta aux élèves des histoires adaptées à leur âge et surtout dessina des animaux à la demande des enfants. Ces rencontres ont toujours constitué pour moi des moments forts. Les discussions que nous avions pendant les trajets entre Strasbourg et Duttlenheim étaient enrichissantes de par la variété des sujets traités et par la chaleur et la gentillesse de Tomi. Elles m’insufflèrent une énergie formidable qui m’accompagnait plusieurs jours.
L’oiseau bleu, conçu par Tomi Ungerer a trouvé sa place à l’entrée de la nouvelle école. PHOTO DNA
Vous êtes même devenu amis par la suite…
Tomi me fit le plaisir de m’accorder son amitié fidèle et je lui en suis infiniment reconnaissant. A sa demande, j’acceptai en 2011 de prendre la présidence de l’Association Internationale des Amis de Tomi Ungerer. Je suis toujours fier d’en être le président, 8 ans plus tard.
par J-M.H le 23/02/2019 à 18:00 | mis à jour 22:04










TOMI : « Je lui suis reconnaissant de m’avoir reconnu… »
Voici ce que disait Tomi Ungerer hier à Serge Hartmann :
Il n’a pas encore eu l’occasion de visiter le plateau que lui consacre Art Karlsruhe, à l’initiative du grand collectionneur allemand Reinhold Würth. Ce sera normalement fait dimanche. Mais en attendant, Tomi Ungerer est tout à sa joie d’être l’invité d’honneur de la foire : « Il y a de quoi être fier ! Quand tu penses que les plus grands artistes figurent dans la collection de Würth, des stars du marché de l’art comme par exemple David Hockney ! Et c’est moi qui ai été choisi par Reinhold Würth pour représenter sa collection ! Je lui suis reconnaissant de m’avoir reconnu ! »,plaisante-t-il.
On sait que le riche industriel allemand lui avait consacré, en 2010, une rétrospective colossale dans son musée de Schwäbisch-Hall, véritable navire amiral du réseau muséal Würth.
Le propos à Karlsruhe est certes plus modeste mais n’en offre pas moins un panorama assez complet des thématiques traitées par l’artiste strasbourgeois tout au long de sa carrière : Eros et Thanatos, le monde des affaires, celui de la politique, la publicité, les collages, les animaux…
Avec cette morale mise en avant dans l’exposition : « Je suis un chic type. Je ne fais que dessiner une société méchante… »
TOMI : « Je lui suis reconnaissant de m’avoir reconnu… »
Voici ce que disait Tomi Ungerer hier à Serge Hartmann :
Il n’a pas encore eu l’occasion de visiter le plateau que lui consacre Art Karlsruhe, à l’initiative du grand collectionneur allemand Reinhold Würth. Ce sera normalement fait dimanche. Mais en attendant, Tomi Ungerer est tout à sa joie d’être l’invité d’honneur de la foire : « Il y a de quoi être fier ! Quand tu penses que les plus grands artistes figurent dans la collection de Würth, des stars du marché de l’art comme par exemple David Hockney ! Et c’est moi qui ai été choisi par Reinhold Würth pour représenter sa collection ! Je lui suis reconnaissant de m’avoir reconnu ! »,plaisante-t-il.
On sait que le riche industriel allemand lui avait consacré, en 2010, une rétrospective colossale dans son musée de Schwäbisch-Hall, véritable navire amiral du réseau muséal Würth.
Le propos à Karlsruhe est certes plus modeste mais n’en offre pas moins un panorama assez complet des thématiques traitées par l’artiste strasbourgeois tout au long de sa carrière : Eros et Thanatos, le monde des affaires, celui de la politique, la publicité, les collages, les animaux…
Avec cette morale mise en avant dans l’exposition : « Je suis un chic type. Je ne fais que dessiner une société méchante… »
Tomi Ungerer - Exposition
14 novembre 2016 - 09 décembre 2016
à la Stiftung Centre Culturel Franco-Allemand Karlsruhe
Karlstraße 16b
76133 Karlsruhe
Tomi Ungerer compte parmi les plus grands illustrateurs, auteurs de livres pour enfants et dessinateurs de notre époque. Son œuvre comprend de nombreux dessins, gravures sur bois, diverses sculptures, ainsi que pas moins de 140 livres pour les petits comme pour les grands, allant du recueil de contes à la satire sociale. Son travail est marqué par sa spontanéité, sa curiosité, ses penchants expérimentaux, et par sa quête de la perfection en illustrant la banalité et les singularités de la comédie humaine.
Jean-Thomas Ungerer, né en 1931 à Strasbourg, a étudié à l’Ecole Municipale des Arts Décoratifs de Strasbourg. Après maintes expériences aux quatre coins du monde, l’artiste vit et travaille depuis en Irlande. De nombreuses distinctions lui ont été décernées, dont par exemple le Prix Européen de la Culture et le Prix Erich Kästner de la Littérature (Allemagne), mais aussi le Prix Bartholdi, qui le récompense pour avoir œuvré en tant que « migrant entre langues et cultures » et pour son mérite dans la dynamisation et intensification de la si particulière coopération transfrontalière franco-germano-suisse dans la région du Rhin Supérieur. En outre depuis 2007 un musée strasbourgeois portant le nom de « Tomi Ungerer », est en quasi-totalité consacré à ses ouvres.
Tomi Ungerer étant le parrain de notre fondation, toute l’équipe de la Stiftung Centre Culturel Franco-Allemand Karlsruhe se réjouit d’avoir l’honneur de pouvoir exposer une sélection de ses œuvres en son enceinte, celles-ci faisant partie de la collection Würth basée à Schwäbisch Hall, qui réunit par ailleurs près de 240 œuvres de l'artiste.
STIFTUNG CENTRE CULTUREL FRANCO-ALLEMAND KARLSRUHE
Postgalerie Mo-Do: 10 – 12 Uhr
Karlstraße 16 b (3.OG) 14 – 18 Uhr
76133 Karlsruhe Freitag: 10 – 12.30 Uhr
Tel: +49 (0) 721 16038-0
Tel (Kurse): +49 (0) 721 16038-15
Fax: +49 (0) 721 16038-29
info@ccfa-ka.de
http://www.ccfa-ka.de/index.php/de/kultur/veranstltungen-extern/629/
Tomi Ungerer - Exposition
14 novembre 2016 - 09 décembre 2016
à la Stiftung Centre Culturel Franco-Allemand Karlsruhe
Karlstraße 16b
76133 Karlsruhe
Tomi Ungerer compte parmi les plus grands illustrateurs, auteurs de livres pour enfants et dessinateurs de notre époque. Son œuvre comprend de nombreux dessins, gravures sur bois, diverses sculptures, ainsi que pas moins de 140 livres pour les petits comme pour les grands, allant du recueil de contes à la satire sociale. Son travail est marqué par sa spontanéité, sa curiosité, ses penchants expérimentaux, et par sa quête de la perfection en illustrant la banalité et les singularités de la comédie humaine.
Jean-Thomas Ungerer, né en 1931 à Strasbourg, a étudié à l’Ecole Municipale des Arts Décoratifs de Strasbourg. Après maintes expériences aux quatre coins du monde, l’artiste vit et travaille depuis en Irlande. De nombreuses distinctions lui ont été décernées, dont par exemple le Prix Européen de la Culture et le Prix Erich Kästner de la Littérature (Allemagne), mais aussi le Prix Bartholdi, qui le récompense pour avoir œuvré en tant que « migrant entre langues et cultures » et pour son mérite dans la dynamisation et intensification de la si particulière coopération transfrontalière franco-germano-suisse dans la région du Rhin Supérieur. En outre depuis 2007 un musée strasbourgeois portant le nom de « Tomi Ungerer », est en quasi-totalité consacré à ses ouvres.
Tomi Ungerer étant le parrain de notre fondation, toute l’équipe de la Stiftung Centre Culturel Franco-Allemand Karlsruhe se réjouit d’avoir l’honneur de pouvoir exposer une sélection de ses œuvres en son enceinte, celles-ci faisant partie de la collection Würth basée à Schwäbisch Hall, qui réunit par ailleurs près de 240 œuvres de l'artiste.
STIFTUNG CENTRE CULTUREL FRANCO-ALLEMAND KARLSRUHE
Postgalerie Mo-Do: 10 – 12 Uhr
Karlstraße 16 b (3.OG) 14 – 18 Uhr
76133 Karlsruhe Freitag: 10 – 12.30 Uhr
Tel: +49 (0) 721 16038-0
Tel (Kurse): +49 (0) 721 16038-15
Fax: +49 (0) 721 16038-29
info@ccfa-ka.de
http://www.ccfa-ka.de/index.php/de/kultur/veranstltungen-extern/629/
Merci de bien vouloir nous faire parvenir les formulaires d'inscriptions pour l'AG 2016 - cotisations et repas -.
Au plaisir des retrouvailles
E. BALTZER
Merci de bien vouloir nous faire parvenir les formulaires d'inscriptions pour l'AG 2016 - cotisations et repas -.
Au plaisir des retrouvailles
E. BALTZER
-
Tous les jours sauf le mardi de 10h00 à 18h00
-
jusqu'au13 novembre 2016
-
Fermé le 01/05/2016
-
Plein tarif : 6.50 €
-
Réduit : 3.50 €
-
Tous les jours sauf le mardi de 10h00 à 18h00
-
jusqu'au13 novembre 2016
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Fermé le 01/05/2016
-
Plein tarif : 6.50 €
-
Réduit : 3.50 €
Strasbourg - Vente de lamaquette des Trois Brigands
Tomi Ungerer : « Maintenant, on sait ce quevaut mon travail ! »
« Il y avait eu par le passé des ventes aux enchères où mes pièces partaient à un prix ridiculement bas ! Je pense qu’en atteignant cette fois-ci un bon prix, ces planches prouvent l’intérêt que rencontrent mes dessins auprès des collectionneurs. » Tomi Ungerer savoure ce qu’il estime être un juste retour des choses. Et insiste encore : « Maintenant,on sait ce que vaut mon travail. »
On en avait tout de même un peu une petite idée, surtout à Strasbourg où un musée est consacré à son œuvre. Mais en frôlant, samedi, dans une vente aux enchères organisée à Paris par la société Vermot & Associés, les 73 000 €(précisément 57 000€ auxquels se sont ajoutés les frais), la maquette préparatoire des Trois Brigands , en format d’un carnet, (à bien distinguer des planches originales réalisées à partir de cette maquette) offre à l’illustrateur strasbourgeois une légitimité distincte de celles des institutions muséales : celle du marché de l’art
.«Ces dessins devraient être au musée »
Avec cependant un regret : « Si ces dessins avaient encore été en ma possession, je les aurais offerts sans aucune hésitation aux Musées de Strasbourg pour qu’ils rejoignent le fonds constitué par la Ville. »
Malheureusement, l ’artiste n’avait jamais songé à demander à l’éditeur, Georg Lenz (Munich),qu’il lui retourne ces originaux, mis en vente samedi par ses héritiers. « Cela remonte maintenant à plus de cinquante ans. Je ne peux rien prouver, mais je n’ai jamais fait don de ce travail à cet éditeur. Il avait tout simplement oublié de me le renvoyer, et moi, j’avais oublié de le lui demander. Pour moi, légalement, il n’en était pas propriétaire. »
Selon Thérèse Willer, conservatrice du musée Ungerer, « le carnet n’est pas en bon état », et seul l’éditeur suisse Diogène, qui avait racheté le fonds de la maison Lenz, aurait été en droit d’engager une procédure contestant la vente
.En attendant, on sait qu’un conservateur parisien mandaté par les Musées de Strasbourg afin de préempter en leur nom assistait aux enchères, mais qu’il fut vite dépassé par la tournure des événements qui ne lui permettait plus de rester dans la course –le montant de sa feuille de route demeure inconnu.
On sait également que deux enchérisseurs étaient aux prises dans la dernière ligne droite, faisant ainsi monter la cote de Tomi. Si on ignore l’identité de l’acquéreur, Robert Walter, secrétaire de l’association des Amis de Tomi, confie connaître celle de son rival moins heureux : « Il s’agissait d’un collectionneur alsacien… »
Mais là aussi, le secret lié aux affaires d’argent sera préservé.
Serge Hartmann - DNA
Strasbourg - Vente de lamaquette des Trois Brigands
Tomi Ungerer : « Maintenant, on sait ce quevaut mon travail ! »
« Il y avait eu par le passé des ventes aux enchères où mes pièces partaient à un prix ridiculement bas ! Je pense qu’en atteignant cette fois-ci un bon prix, ces planches prouvent l’intérêt que rencontrent mes dessins auprès des collectionneurs. » Tomi Ungerer savoure ce qu’il estime être un juste retour des choses. Et insiste encore : « Maintenant,on sait ce que vaut mon travail. »
On en avait tout de même un peu une petite idée, surtout à Strasbourg où un musée est consacré à son œuvre. Mais en frôlant, samedi, dans une vente aux enchères organisée à Paris par la société Vermot & Associés, les 73 000 €(précisément 57 000€ auxquels se sont ajoutés les frais), la maquette préparatoire des Trois Brigands , en format d’un carnet, (à bien distinguer des planches originales réalisées à partir de cette maquette) offre à l’illustrateur strasbourgeois une légitimité distincte de celles des institutions muséales : celle du marché de l’art
.«Ces dessins devraient être au musée »
Avec cependant un regret : « Si ces dessins avaient encore été en ma possession, je les aurais offerts sans aucune hésitation aux Musées de Strasbourg pour qu’ils rejoignent le fonds constitué par la Ville. »
Malheureusement, l ’artiste n’avait jamais songé à demander à l’éditeur, Georg Lenz (Munich),qu’il lui retourne ces originaux, mis en vente samedi par ses héritiers. « Cela remonte maintenant à plus de cinquante ans. Je ne peux rien prouver, mais je n’ai jamais fait don de ce travail à cet éditeur. Il avait tout simplement oublié de me le renvoyer, et moi, j’avais oublié de le lui demander. Pour moi, légalement, il n’en était pas propriétaire. »
Selon Thérèse Willer, conservatrice du musée Ungerer, « le carnet n’est pas en bon état », et seul l’éditeur suisse Diogène, qui avait racheté le fonds de la maison Lenz, aurait été en droit d’engager une procédure contestant la vente
.En attendant, on sait qu’un conservateur parisien mandaté par les Musées de Strasbourg afin de préempter en leur nom assistait aux enchères, mais qu’il fut vite dépassé par la tournure des événements qui ne lui permettait plus de rester dans la course –le montant de sa feuille de route demeure inconnu.
On sait également que deux enchérisseurs étaient aux prises dans la dernière ligne droite, faisant ainsi monter la cote de Tomi. Si on ignore l’identité de l’acquéreur, Robert Walter, secrétaire de l’association des Amis de Tomi, confie connaître celle de son rival moins heureux : « Il s’agissait d’un collectionneur alsacien… »
Mais là aussi, le secret lié aux affaires d’argent sera préservé.
Serge Hartmann - DNA
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